Repartir du Chili avec un week-end sans faute et un maximum de points, tel est l’objectif de Thierry Neuville, qui souhaite conserver son avance au championnat et gérer son avance sur une épreuve qu’il connait et qui lui a réussi en 2023 en terminant deuxième.
« Le Rallye du Chili ressemble à d’autres épreuves sur terre auxquelles nous avons participé cette saison, mais les spéciales peuvent être très variées. Nous avons pu vraiment profiter de la course l’an dernier et terminer sur le podium, ce qui rend notre week-end encore meilleur. Nous avons besoin de beaucoup de traction de la voiture, notamment avec notre position sur la route, mais elle doit aussi résister aux bosses car le risque de crevaison est élevé au Chili. Nous allons essayer de passer le week-end sans problème et marquer le plus de points possible. Notre objectif principal est de conserver une bonne avance au championnat. Les trois dernières manches vont être consacrées à la gestion de l’écart et le Chili est une épreuve importante pour cela. Nous devons repartir avec de bons points avant d’aborder les manches sur asphalte où nous savons que nous pouvons bien faire. » a commenté Thierry Neuville
Le Rallye du Chili en bref :
- Le Rallye du Chili débute par un départ cérémonial sur la Plaza de la Independencia, à Concepción, jeudi soir
- Le programme du vendredi débute par la SS1 Pulperia de 19,72 km avant de parcourir les 93,04 km des cinq spéciales restantes de la journée.
- Le samedi marque la journée la plus longue du rallye, avec six spéciales couvrant 139,20 km de campagne chilienne
- Quatre étapes composent la dernière journée, dont la SS16 Bio Bio 2 (8,78 km) comme Power Stage du week-end.
Le Rallye du Chili est composé de terre meuble et de spéciales rapides qui deviennent rapidement abrasives dès que les premiers concurrents prennent le départ. Un réglage précis et stable de la voiture sont nécessaires pour venir à bout de cette épreuve de 306,76 km, avec le risque d’abandon à chaque virage. Les conditions météorologiques pourraient également jouer un rôle dans le week-end : l’épreuve se déroulant au printemps dans l’hémisphère sud, l’apparition soudaine de pluie pourrait ralentir la progression d’un équipage sur une spéciale.
Outre les défis physiques, la refonte de l’itinéraire par rapport à l’édition 2023 ajoute également un autre niveau de danger pour les équipages. Pelun (SS7/10, 15,65 km) revient pour la première fois depuis 2019 avec un parcours révisé, tandis que San Rosendo (SS3/6, 23,32 km), Lota (SS8/11, 25,64 km) et Laraquete (SS13/15, 18,62 km) figurent sur l’itinéraire avec de nouveaux noms mais des sections familières des années précédentes.