Dans la foulée de sa victoire au Rallye Monte-Carlo, Manu Guigou relèvera un nouveau défi en troquant son Alpine A110 Rally pour une Alpine A110 Cup. Pour les Coupes de Pâques sur le Circuit Paul Armagnac de Nogaro, le leader de la Coupe du Monde FIA R-GT fera face aux meilleurs spécialistes de l’Alpine Europa Cup avant de retrouver le chemin des spéciales en mai.
À l’image de la marque Alpine, Manu Guigou sera lui aussi présent sur tous les fronts cette saison !
Fort de son succès au Rallye Monte-Carlo, le Champion de France deux-roues motrices des rallyes a été convié par Alpine et Signatech à prendre le volant de l’Alpine A110 Cup n°110 pour la manche d’ouverture de l’Alpine Europa Cup le week-end prochain à Nogaro.
« Je suis très heureux d’être invité par Alpine et Signatech pour ce premier rendez-vous de l’année en Alpine Europa Cup », se réjouit Manu. « Ma spécialité est le rallye, mais j’adore le circuit. J’aborderai donc ce défi avec une grande humilité et je vais faire le maximum pour honorer dignement cette invitation tout en prenant du plaisir ! »
Créée en 2018, l’Alpine Europa Cup est un championnat international voyant une vingtaine d’Alpine A110 Cup équipées d’un moteur 1,8 litre turbocompressé s’affronter sur six circuits européens (Nogaro, Magny-Cours, Spa-Francorchamps, Barcelone, Le Castellet et Portimão).
Si les similitudes existent entre les versions Rally et Cup, les deux modèles se destinent à des terrains de jeu différents. Manu est toutefois le seul pilote à s’être aligné en compétition avec les deux puisqu’il avait disputé les deux premiers rendez-vous de l’histoire de l’Alpine Europa Cup.
« Comme les modèles de série, les fondamentaux de l’Alpine A110 restent les mêmes à travers son agilité et son freinage puissant », explique celui qui s’était classé septième au Castellet et dixième au Nürburgring en 2018. « Cela étant, j’ai beau connaître le volant, le comportement et l’équilibre de la voiture, l’A110 Cup possède ses spécificités que les spécialistes de la catégorie maîtrisent bien mieux que moi. Mon expérience avec cette auto est limitée et je vais également découvrir le circuit de Nogaro. Je dois donc me préparer au mieux avec toutes les cartes à ma disposition et cela passe notamment par une phase de découverte et de préparation. J’ai ainsi pris de nombreux renseignements auprès de spécialistes qui m’ont offert leurs meilleurs conseils sur la piste tout en menant en parallèle un important travail de documentation. »
Organisé dans le cadre des Coupes de Pâques de Nogaro, un temps fort de la scène nationale des circuits, ce rendez-vous au Circuit Paul Armagnac se composera de deux séances de quarante minutes d’essais privés avant deux sessions d’essais libres, deux qualifications et deux courses.
« Je me dois de rester humble dans cet environnement et le but sera d’engranger un maximum d’expérience avec le temps de roulage qui m’est offert », poursuit Manu. « Il faudra s’appliquer au volant et avec l’équipe dès le coup d’envoi du week-end. Je vais également devoir m’habituer aux évolutions de l’Alpine A110 Cup depuis mes expériences en 2018. La voiture accueille désormais le moteur de l’Alpine A110S, dont la puissance a été portée à 300 chevaux. D’après mes souvenirs, l’Alpine A110 Cup est une auto plutôt facile à prendre en main, mais il est toujours plus difficile d’aller chercher la dernière seconde et ces trente chevaux supplémentaires auront certainement des effets sur les points de freinage et d’autres repères. »
Après cette expérience dans le Gers, Manu Guigou rebasculera son attention sur le Rallye International Ain-Jura (7-9 mai), la deuxième manche du calendrier de la Coupe du Monde FIA R-GT. Une transition du rallye au circuit et vice-versa qui n’est d’ailleurs pas sans rappeler celles de profils polyvalents tout au long de l’histoire sportive d’Alpine et de Renault.
« L’histoire d’Alpine est faite de parallèles et de croisements entre plusieurs catégories », conclut Manu. « Cette polyvalence à toute épreuve a souvent réussi à la marque et à ses plus grands pilotes. Je pense notamment à des hommes comme Gérard Larousse, Jean Ragnotti ou, plus récemment, Robert Kubica avec Renault. Plus qu’une passerelle, ma présence à Nogaro pourrait éveiller certaines vocations et initier davantage d’échanges. J’ai déjà pu voir l’intérêt des pilotes de circuit pour le rallye lors d’une séance d’essais et j’espère pouvoir les conseiller comme ils m’ont conseillé s’ils décident de s’essayer à l’Alpine A110 Rally. Enfin, cette invitation m’offre aussi l’opportunité d’entretenir mon coup de volant avant l’Ain-Jura et de prendre un maximum de plaisir avec une belle voiture de course ! »