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Esapekka Lappi (FIN), Janne Ferm (FIN) perform during FIA World Rally Championship 2018 in Monte Carlo, Monaco on 28.01.2018 // Jaanus Ree/Red Bull Content Pool // SI201801280272 // Usage for editorial use only //

La meilleure définition de «rallye»

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Si on en croit notre ami François Delecour, c’est « rallier un point A à un point B par une route naturelle ».Comme définition, il n’y a pas plus simple ! Et en plus, il a raison.

Il faut savoir qu’il existe deux types de rallye : le touristique et le sportif. Le rallye touristique vous fera rouler sur de belles routes dans de magnifiques paysages au volant de bolides de légende d’hier et d’aujourd’hui, faisant rêver les jeunes et les plus âgés massés sur le bord des routes et admirant ces belles autos. En ce qui concerne le rallye sportif, ben c’est la même chose en fait. A une exception près : en mode sport, le respect des limitations de vitesse est mis de côté, pour les secteurs chronométré du moins. Et oui, parce qu’en dehors des spéciales, passer au feu rouge ou doubler sur une ligne blanche fera le bonheur des forces de l’ordre qui peuvent mettre fin à votre épreuve plus vite que prévu…
Bien évidemment, pour participer à un rallye, il vous faudra une auto bien équipée, un pilote un peu fou et un copilote bien plus fêlé. On dit souvent que les rallymen posent leur cerveau avant de partir. C’est pas complètement faux. Quand on sait que le copilote regarde la route dans son carnet de note pour que son pilote puisse rouler au taquet les yeux fermés, faut être un peu tordu…

Parlons-en du copilote. En général, les chauffards (pardon, les pilotes) sont connus et reconnus par leur talent et leur prouesse, même par leur raté parfois. Pourtant, il ne font que ce que dit leur navigateur. Le patron, ce
n’est pas forcément celui qui tient le volant ! Entre la préparation de l’épreuve, lecture du road book, prise de notes, organisation des vérification technique et administrative, chronométrage tout au long du parcours,… un
boulot à plein temps. Et pendant ce temps là, le pilote se prélasse avec un café en admirant le paysage de la région, ou racontant des conneries avec ses collègues, comparant qui a la plus grosse … enclume au pied. Mais tout ce travail, le locataire du baquet de gauche n’en a que faire. Sur une sortie de route (ça arrive), ce sera toujours la faute du copilote. Alors que, rappelons-le, c’est le pilote qui, lors des passages de reconnaissances, dicte le tracé le plus précisément possible. A qui la faute donc ? Le débat est ouvert.

Pour faire simple, le rallye ce sont des ados de quarante piges se tirant la bourre sur des routes de montagne , qui se fendent la poire entre copains, et qui, après s’être battu sur l’asphalte, se retrouve autour d’une bonne
bière, d’un ricard bien frais ou d’un vieux cognac (tout dépend de la région).

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