Avec son parcours redessiné autour de Gap, long de 324,44 kilomètres chronométrés en 17 spéciales, le rallye Monte-Carlo millésime 2024 s’annonce à nouveau comme un défi de taille. Au programme notamment, un risque accru de conditions hivernales. Après une entrée en matière nocturne le jeudi avec le retour du Col de Fontbelle et les mythiques tourniquets de Bayons – Bréziers, le rallye aura pour cadre le Champsaur et le Valgaudemar le vendredi, avant d’aller visiter la Drôme et l’Isère le samedi, puis de se conclure le dimanche avec un retour dans le fameux col du Corobin, non loin de Digne-les-Bains, avant un unique passage au sommet du Turini en guise de Power Stage.
Avec respectivement six et quatre participations à leur actif, Yohan Rossel – Arnaud Dunand et Nikolay Gryazin – Aleksandrov Konstantin sont pleinement conscients de l’humilité nécessaire au moment d’affronter une telle épreuve. Ils ont en effet appris au fil des ans à maîtriser ses conditions d’adhérence changeantes, à effectuer également les bons choix pneumatiques au moment opportun, jusqu’à terminer premiers et deuxièmes du WRC2 à pareille époque l’an passé. Autant dire qu’à bord de la C3 Rally2, ils ont pour objectif cette année de jouer une nouvelle fois les premiers rôles. Ils ont pu effectuer une solide préparation, ponctuée notamment du doublé (Gryazin devant Rossel) au Rallye Hivernal du Dévoluy disputé dans des conditions similaires.
Cette épreuve marque le début de leurs campagnes en WRC2, véritable antichambre de la catégorie reine du rallye, où ils seront rejoints plus tard dans la saison par Marco Bulacia – Diego Vallejo pour défendre les couleurs de Citroën Racing. Dans ce championnat particulièrement concurrentiel, l’objectif affirmé pour Rossel et Gryazin, respectivement troisième et quatrième en 2023, sera de briguer le titre sur une variété de terrains qu’ils commencent tous deux à bien maîtriser et où la C3 Rally2 a montré sa compétitivité. D’autant qu’elle va être encore peaufinée par l’équipe technique de Citroën Racing, avec des évolutions programmées dans l’année, pour continuer à briller aussi bien sur l’asphalte que sur la terre.
’ERC, dont les débuts sont programmés au Rallye de Hongrie (12-14 avril), verra également la #C3Rally2Family débarquer en force, avec notamment la présence de Mads Østberg (3e du championnat en 2023) et Yoann Bonato, tous deux fidèles à la C3 Rally2 depuis plusieurs saisons maintenant. Bonato, toujours secondé par Benjamin Boulloud, s’illustrera également en France où il mènera un contingent de C3 Rally2 fort également de Léo Rossel, le frère de Yohan, vainqueur de la Stellantis Motorsport Rally Cup 2022 et troisième du championnat de France des rallyes 2023 aux côtés de Guillaume Mercoiret. Son successeur au palmarès de la célèbre formule de promotion chère au groupe Stellantis, Anthony Fotia, associé à William Hanocq, disposera également d’une C3 Rally2 alignée par PH Sport, comme pour Rossel.
Doubles champions sortants d’Italie à bord de la C3 Rally2, Andrea Crugnola – Pietro Ometto tenteront, en plus d’une participation en ERC au rallye de Rome (26-28 juillet), la passe de trois dans leur championnat national. Un exploit déjà réalisé en championnat FIA NACAM par Ricardo Cordero et Marco Hernandez, lesquels visent quant à eux une quatrième couronne. Diego Ruiloba et Luis Angel Vela, auréolés du titre Junior dans le Superchampionnat espagnol à bord de la C3 Rally2, auront pour objectifs de continuer leur progression. Enfin, le C3 Rally Trophy Ireland permettra aux trois meilleurs représentants locaux de la #C3Rally2Family de se partager pas moins de 9500 euros de prime par course. Débuts au Galway International Rally les 3 et 4 février prochains !
ILS ONT DIT…
Didier Clement : Responsable Sportif Compétition Clients Stellantis Motorsport
« Nous sommes fiers d’avoir encore cette saison des équipages de tout premier plan dans l’ensemble des championnats visés, à commencer par la triplette alignée en WRC2. Yohan Rossel et Nikolay Gryazin seront les premiers en action ce week-end sur une épreuve qui s’annonce fidèle à sa réputation, c’est à dire particulièrement exigeante, mais ils ont le talent et les armes pour bien faire. D’autant que la C3 Rally2 a encore progressé tout au long de l’année 2023 grâce au travail réalisé par l’équipe technique de Citroën Racing et nous allons continuer sur cette lancée cette année, avec plusieurs évolutions à venir, afin d’accroître toujours plus nos niveaux de performance sur l’asphalte et la terre. »
Yohan Rossel : Pilote officiel Citroën Racing WRC2
« Je suis ravi de débuter la saison au Monte-Carlo, d’autant que c’est une épreuve que j’ai remportée l’an passé. Cela ne garantit pas que la donne sera identique cette année, mais en tout cas le but est d’y jouer à nouveau la victoire et de marquer de gros points dès l’entame de la saison. C’est toujours un rallye compliqué et, j’ai l’impression qu’avec le retour à Gap cela s’annonce encore plus délicat. C’est bien pour le spectacle, avec une grosse concurrence attendue, une belle première soirée ! En tout cas, j’aborde l’événement confiant, la C3 fait partie des meilleures Rally2, je me sens bien à son volant comme dans l’équipe, maintenant à nous de nous appliquer à bien commencer l’année. »
Nikolay Gryazin : Pilote officiel Citroën Racing WRC2
“Le feeling est plutôt bon car la voiture correspond à mon style de pilotage, j’ai disputé à plusieurs reprises le rallye et il se court sur une surface que j’aime bien. L’an passé, le niveau d’adhérence y était quasi constant, donc c’était assez facile d’opter pour le bon set-up, mais si les conditions sont plus changeantes, c’est toujours plus compliqué de trouver le compromis idéal pour être rapide dans toutes les conditions. Puis la chance joue aussi un rôle important sur un rallye comme le Monte-Carlo. Cette saison s’annonce en tout cas comme un beau défi : on a vu l’an passé ce qu’a pu faire Yohan avec la C3 Rally2, on l’a vu également en championnat d’Europe ou en France, elle est clairement compétitive, mais la concurrence s’annonce affutée aussi. À nous donc de l’adapter au mieux à mon pilotage ainsi qu’aux spécificités de chaque terrain. »
