Comptant déjà à son palmarès 11 victoires absolues à Ypres, un record absolu, Freddy Loix a pu ramener un trophée de plus à la maison. Cette fois, Fast Freddy s’est montré le plus rapide dans le cadre de la BRC Master Cup après une belle prestation sur la Skoda Fabia Rally2 Evo du team PTR Racing.
Mais Freddy Loix était à Ypres avec un autre objectif en tête. Il visait en effet la victoire en WRC Masters. Cet objectif n’était pas atteint, une crevaison dans Westouter lui coûtant près de trois minutes : « C’est arrivé sur une portion d’asphalte très dégradée par le passage des Rally1. Nous sommes restés sur la bonne trajectoire, mais certains morceaux d’asphalte étaient tranchants. Un peu plus loin, le pneu était crevé. Pieter voulait qu’on effectue les 11 km restants ainsi, mais je ne voulais pas abîmer la voiture. Nous nous sommes arrêtés pour changer de roue. Finalement, nous ne terminons qu’à 24″ d’Armin Kremer, notre concurrent en WRC Masters. Dommage donc. Mais je suis content de nos temps au milieu des jeunes pilotes du BRC. Nous étions dans les chronos de Verschueren, Potty et Bux. »
Après la crevaison du binôme formé par Loix et Tsjoen, Jos Verstappen semblait bien parti pour s’imposer en Masters, mais le Néerlandais sortait de la route samedi, se faisant surprendre dans Reninge. Reparti dimanche, il ralliait l’arrivée. « Nous avons beaucoup appris ce week-end. Il faut l’avoir disputé pour comprendre à quel point le Rallye d’Ypres est compliqué. Après le passage des trente premières voitures, on ne reconnaît plus le parcours. Il faut simplement oser plonger loin dans les cordes, autrement ça ne passe pas. C’est très spécial, mais c’est très amusant. Mais une fois, nous étions simplement trop vite. Ça fait partie de l’apprentissage », expliquait Jos Verstappen, qui ne figure pas au classement de la Master Cup après sa sortie le samedi, l’arrivée étant célébrée après l’ES 16.
La deuxième place est ainsi revenue à Paul Lietaer, également deuxième en RGT avec son Alpine A110 RGT. « Une propulsion moderne, mais pour moi, cette voiture a bien trop d’électronique. L’antipatinage ne peut pas être entièrement déconnecté et cela m’a gêné. Mais cette Alpine est rapide, c’est sûr », confirmait Paul, qui a battu les Porsche.
La troisième place en Masters est revenue à un autre pilote sexagénaire, Patrick Snijers, qui participait pour la 37e fois au Rallye d’Ypres. Le quadruple vainqueur de l’épreuve a surclassé la concurrence internationale en RC3 au volant de la Ford Fiesta Rally3 de Wim Soenens. « Une voiture pour les jeunes talents », se marrait Patrick. « Mais c’est une voiture très amusante et performante, avec un excellent châssis ! »
Guino Kenis terminait à la quatrième place sur sa BMW M3, devant Didier Vanwijnsberghe et Patrick Vandeputte, premier Master dans l’épreuve nationale annexe.
