Du 5 au 17 janvier prochains, la 42e édition du Dakar se tiendra en Arabie Saoudite, le plus vaste pays de la péninsule arabique. Le rallye qui a débuté sa vie de nomade en Afrique pour la poursuivre en Amérique du Sud est maintenant accueilli en Asie.
Le départ de la course sera donné de Jeddah, le poumon économique du pays, pour effectuer un parcours de plus de 9 000 kilomètres jusqu’au futur complexe d’Al Qiddiya, à proximité de la capitale Riyadh où sera observée une journée de repos.
C’est précisément sur le site d’arrivée qu’a été organisée une conférence de presse en présence de Son Altesse Royale Prince Abdulaziz bin Turki AlFaisal Al Saud et Son Altesse Royale Prince Khalid bin Sultan Abdullah Al Faisal. Invités pour l’occasion, Laia Sanz, Stéphane et Andréa Peterhansel, Carlos Sainz, Giniel de Villiers, Nani Roma, Adrien van Beveren, Joan Barreda, Sam Sunderland et bien entendu le Saoudien Yazeed Al Rahji ont d’ores et déjà pris rendez-vous.
Le Dakar découvrira en janvier 2020 un 30e pays : l’Arabie Saoudite. Après trois décennies en Afrique puis 11 éditions disputées en Amérique du Sud, les pilotes et équipages du plus grand rallye du monde sont invités à ouvrir
un nouveau chapitre de son histoire dans le plus vaste pays du Moyen-Orient. Le territoire saoudien, bordé à l’ouest par la mer Rouge et à l’est par le golfe Arabique, offre des étendues désertiques aux caractéristiques variées, permettant de construire un parcours complet répondant aux exigences du rallye raid : mettre en valeur le pilotage et la vitesse, faire appel aux compétences en navigation, éprouver l’endurance physique des concurrents.
Aux origines du Dakar, les notions d’aventure et de découverte seront particulièrement à l’honneur, dans des régions majoritairement inoccupées où les pilotes se présenteront sans la moindre référence. Sur ces territoires vierges, la compétition mettra davantage encore les prétendants au titre à égalité face aux difficultés à affronter. Des zones montagneuses proches de la frontière jordanienne plongeront les concurrents dans des labyrinthes de vallées, tandis que les dunes du « Quart vide », parfois hautes de plus de 250 mètres, permettront aux experts du franchissement de se distinguer.